ACM on CKUT

Kim Sawchuk will be giving an interview on April 9th at 6pm (EST) on CKUT in Montreal for the radio program Older Women Live (OWL). She will discuss ageing and technologies, and some of the community and research project conducted by ACM. Research assistants affiliated with ACM, Kendra Besanger and Constance Carrier-Lafontaine, will also be on hand to discuss their experience working with ACM.

Participants in Digital Music Workshop Present their Work

On March 21st, Kim Sawchuk, Line Grenier (via Skype from Santiago, Chili) and Constance Carrier-Lafontaine attended the Open House at the Atwater Library. Participants in the Digital Music Workshop – facilitated by Eric Craven, Digital Literacy Program, Peter Shaw, student in theatre at Concordia, and Line Grenier – presented the musical pieces they have created to friends and family.  The projects can be heard on  https://soundcloud.com/alt-together.

Upcoming conference: Processes of Aging

The interdisciplinary conference “Processes of Aging” will be held in Florence, Italy from March 5th until March 7th. It has been organized jointly by the Research Initiative “Age(ing): Cultural Concepts and Practical Realisations” at the Heinrich-Heine-University Düsseldorf and the Kunsthistorisches Institut in Florenz (Max-Planck-Institut). Further information pertaining to the conference and the full program are available here.

Dr. Mireia Fernández-Ardèvol co-authors an article in the Romanian Journal of Communication and Public Relations

Dr. Mireia Fernández-Ardèvol, along with Dr. Corina Daba-Buzoianu and Dr. Loredana Ivan, has served as guest editor of a special issue the Romanian Journal of Communication and Public relations (RJCPR 15.3) on Qualitative Research in Communication. The issue is available at the following link:

http://journalofcommunication.ro/current_issue.html

This special issue gathers a selection of papers presented at the International Conference “Qualitative Research in Communication” celebrated in October 3-4, 2013 at the National University of Political Studies and Public Administration in Bucharest (Romania).

We would like to highlight the paper “Older People and Mobile Communication in Two European Contexts” by Dr. Mireia Fernández-Ardèvol and Dr. Loredana Ivan. The article is available at the following link:

http://journalofcommunication.ro/32/fernandez-ardevol_ivan.pdf

Finale provinciale de Étoile des aînés, le 16 octobre 2013

Un changement de lieu. C’est à l’Étoile Banque Nationale du Quartier Dix30 que nous avons assisté à la finale de Étoile des aînés, le mercredi 16 octobre.  N’ayant pas bien fait nos devoirs, nous nous sommes d’abord présentées au Théâtre Desjardins du Cégep André-Laurendeau, à LaSalle, où s’est tenu l’événement au cours des années précédentes.  Constatant notre erreur, nous avons mis le cap sur Brossard, ratant malheureusement l’animation d’avant-spectacle mais arrivant à temps pour la levée de rideau du concours tenu dans une salle dont nous faisions toutes les deux l’expérience pour une première fois – une salle presque toute neuve (elle a été inaugurée il y a cinq ans), remplie presque à capacité (1,000 personnes en formule italienne) pour l’occasion.
Le fait de tenir l’événement dans cette salle de spectacle qui, après avoir fait l’objet de critiques par une certain portion de l’intelligentsia médiatique francophone, a acquis un certain  renom – au point d’attirer des spectacles de certains d’artistes influents – contribue-t-il à conférer davantage prestance et de prestige à l’événement ?

Une innovation. Un numéro d’ouverture en deux parties.  En première partie, grâce à un gramophone installé au centre de la scène et un micro ‘radio’ vintage qui en assurait une amplification qui imitait les sonorités passées, l’auditoire a écouté un enregistrement de Lucienne Boyer (croyons-nous) interprétant la très populaire « Parlez-moi d’amour « – une chanson popularisée dans les années ’30 que Line connaît fort bien puisque sa mère et sa grand-mère la fredonnaient très souvent…. En seconde partie, l’entrée en scène de Serge Laprade – juge de tournée et ambassadeur de l’édition 2013 (rôle qui avait été joué par Claudette Dion qui faisait tout de même partie des juges de cette finale), qui co-animera le reste de l’événement avec l’humoriste Christopher Hall) – qui interprétera deux chansons dont son célèbre, « Capri, c’est fini » du milieu des années ‘60 – une reprise d’un succès de Hervé Villard.  Le public, essentiellement composé de résidents et résidentes de Chartwell, venus de tous les coins du Québec, a bien réagi (« whou….. »). Le public (du moins à l’avant) comprenait les invités d’honneur, dont la gagnante de l’année dernière, les membres de la grande famille Chartwell, de même que ceux des participants.

Ces deux moments mettent chacun à leur manière de l’avant, l’épaisseur des médiations technologiques de l’événement – ce qui, dans un ‘spectacle live’ peut passer plus inaperçu que lorsque l’événement relève de musiques enregistrées sur support disque ou numérique, par exemple. Ils illustrent la coprésence de différents médias mis en œuvre, de même que les différents espaces-temps qu’ils produisent, évoquent et incarnent. Ces moments nous ont aussi semblé empreints d’une nostalgie que nous n’avions pas eu l’occasion d’observer (du moins pas de la même manière) lors des compétitions précédentes, une nostalgie restauratrice, pour reprendre l’expression de Svetlana Boym (Boym, 2001), tournées vers la reproduction plus ou moins fidèle d’un passé révolu.

Une surprise.  Au retour de la pause au cours de laquelle les jurys ont délibéré, nous avons visionné un ‘remake’ du vidéo de la chanson « J’aime ta grand-mère », extraite du plus récent album du groupe les Trois Accords.  Ce ‘remake’ original, amusant et d’une grande qualité technique mettant en vedette des résidents et membres du personnel du Faubourg Giffard qui en ont aussi assuré la scénarisation et ce, afin de souligner le 5e anniversaire de la résidence. Cette vidéo a été produite en collaboration avec l’équipe marketing de Chartwell, représentée sur scène pour présenter le projet, Kristel Louboutin, coordonnatrice pour le Québec de Étoile des aînés. À travers différentes scènes de la vie quotidienne de la résidence, la vidéo suit une femme âgée fort séduisante qui flirte ouvertement avec des hommes de tous âges, au grand dam d’autres femmes qui semblent en être jalouses.  Une appropriation fort intéressante dont l’ironie et l’humour n’ont pas échappé aux membres de l’auditoire qui ont ri et chaudement applaudi la présentation.

En plus d’illustrer le genre d’initiative qu’appuie Chartwell, cette vidéo est intéressante pour la visibilité qu’elle donne à un type de répertoire musical rarement associé aux personnes âgées autant que l’attrait de chansons qui dépeignent autrement que par les images et métaphores de déclin les personnes âgées.

Une finale relevée faites de brillantes ‘performances secondaires’. Dans l’ensemble, les neuf finalistes régionaux ont livré de très bonnes performances. Les deux juges les plus expérimentés, Claudette Dion et Stéphane Laforest (chef de l’Orchestre symphonique de Sherbrooke), ont su encore une fois trouver les mots justes pour vanter les mérites des concurrents et concurrentes au niveau esthétique, affectif et technique et ce, sans jamais se montrer condescendant.  La proximité que réussit à établir Claudette Dion avec les concurrents sert de base à des commentaires où priment les émotions. Le caractère pédagogique avec lequel Stéphane Laforest présente ses commentaires parfois très ‘pointus’ en renforce la pertinence et l’intelligibilité pour tous ceux et celles présents.  À plusieurs reprises la chanteuse Shirley Théroux, troisième juge, a formulé ses remarques (parfois un peu malhabiles) sous le mode de questions, ce qui a par ailleurs alimenter les interactions entre concurrents et juges qui participent grandement à créer l’ambiance particulière (combinaison de sérieux, de plaisir, de respect et de complicité notamment) de l’événement – plus accentué et plus intense d’ailleurs lors des compétitions régionales.

Pas de surprise quant aux répertoires d’où émanaient les pièces chantées : musiques de crooners, comédie musicale, chant classique, airs populaires de chanson italienne et espagnole, R’n’b, chanson française. Ces pièces chantées sont toutes des chansons d’une autre « époque », aucune ne circule régulièrement à la radio, à moins qu’il ne s’agisse d’une station ‘nostalgie’ ou d’un spécial ‘rétro’.

Deux interprétations nous ont particulièrement émues.  Le « Hallelujah » de Leonard Cohen dont Stan Unger a livré une interprétation toute personnelle : « magnifique », « you made it your own » ont commenté les juges.  Et « Non, je ne regrette rien » d’Édith Piaf chantée par Madame Diane Charbonneau qui, avaient précisé les animateurs, venait de vivre une année chargée en émotions : encore bouleversée, la juge Dion a souligné l’originalité, la profondeur et l’intensité, « une performance qui touche » confirma le juge Laforest.  Ces deux concurrents se sont classés deuxième et troisième, respectivement.  Le gagnant, monsieur Elliot Norman, a livré lui aussi une très solide performance en interprétant « The way it used to be » popularisée par Engelbert Humperdink ; servi par des années à chanter dans des bars et clubs de nuit (où, nous a-t-il raconté, il a un jour partagé la scène avec Shirley Théroux), les juges ont apprécié sa maîtrise de la scène, son contrôle vocal et la qualité de son interprétation.

Une élément particulièrement récurrent dans les trois cas a donc été cette insistance des juges à souligner à quel point les concurrents n’avaient pas tenté d’imiter l’artiste très célèbre dans son interprétation de la chanson connue pour laquelle ils avaient opté : dans chaque cas, ils l’ont fait leur. Cette comparaison entre les interprétations par un artiste connu et par le concurrent ou la concurrente, est explicite, surtout lors des finales mais aussi lors des compétitions régionales. Voyez comment elle se trouve au cœur des propos du gagnant recueillis par une journaliste du magazine internet régional, La Frontière, au terme de la compétition.

« ‘On court toujours un risque quand on choisi une chanson d’un grand artiste. On se fait comparer et on n’arrive pas toujours au même niveau’, a-t-il remarqué (…)

‘Quand j’ai gagné à Rouyn-Noranda, Serge Laprade a dit que c’était une des rares fois où il a aimé plus la version du chanteur ordinaire que du grand artiste. J’ai donc gardé la même chanson au niveau provinciale. Jusqu’à date, ça m’a porté le fruit’, a constaté M. Norman. » (Osiecka, 2013)

Cette incontournable présence d’un original dont il est fait rappel et qui sert en quelque sorte de barème maître pour juger la performance des concurrents caractérise l’événement en tant que ‘secondary performance’, c’est-à-dire

« a ‘pretend’ performance that has something to do with a ‘real’ one (though they are in them­selves all real performances with real audiences). Their various performances have different kinds of relationship with their originals—appropriation, imitation, approximation—but all might be called secondary performances: a primary performance, the ‘proper’ way of doing, it is always being evoked »  (Frith, 2007, p. 11)

Tel est le terme auquel recourt Simon Frith pour analyser les divertissements que sont le karaoke, les groupes hommage et les concours du style Pop Idol en tant qu’elles permettent de réfléchir au rôle social des formes contemporaines du spectacle vivant – une piste que la finale de Étoile des aînés nous invite à creuser davantage.

 

Line Grenier et Fannie Valois-Nadeau

 

Références

Boym, S. (2001). The future of nostalgia. New York: Basic Books.

Frith, S. (2007). Live music matters. Scottish Music Review, 1, 1–17.

Osiecka, K. (2013, October 17). Elliott Norman est l’étoile du Québec. La Frontière. Le citoyen Abitibi-Ouest. Le citoyen Rouyen-Norenda. Retrieved from http://www.lafrontiere.ca/2013/10/17/elliott-norman-est-letoile-du-quebec

 

 

Dr. Line Grenier gives a public lecture on "Senior Stars"

Dr. Line Grenier gave a public lecture on October 23rd as part of the Music, Media & Culture series at Memorial University in Newfoundland, Canada. Her talk was titled “Moments of Music in Action: Exploring the Effectivity of Québec’s Étoile des Aînés/Senior Stars.” More information about the “Senior Stars” project is available here.

A new mobile phone idea worth a peek

“Phoneblocks” is a new mobile phone project that aims at a longer life of the electronic device. The different hardware features of a mobile phone are divided into different blocks, and whenever a block breaks or needs an upgrade it can be easily replaced. This helps avoiding massive waste of electronic devices as it makes the mobile phone last longer.

This bright initiative is yet to be undertaken, and needs the support of many people to make it happen. You can watch a short video here for more information, and if you are interested you can give your support.

Dr. Mireia Fernández-Ardèvol takes part in a conference in Perú and publishes a new paper

Member of the A C M network, Dr. Mireia Fernández-Ardèvol presented new works last Monday September 2nd in a conference at the IEP (Institute of Peruvian Studies) in Lima, Perú. The title of the paper is “Who throws away their cell phone when they turn 70? Who buys their first one?” (Original title: “¿Quién bota su celular al cumplir los 70? ¿Y quién compra uno por primera vez?”). This talk was part of a 2-session conference series entitled “Connected grandparents and young ones” (“Abuelos y Jóvenes conectad@s”)

For more information (in Spanish), click on the following link.

Dr. Fernández-Ardèvol is in Perú for a 2 week visit at the IEP, hosted by Dr. Roxana Barrantes, director of the institute. The goal of her visit is to continue a series of case studies, this time about low-income seniors living in Lima.

Dr. Fernádez-Ardèvol has also recently published a new paper:

Fernández-Ardèvol, M. (2013):  Deliberate missed calls: A meaningful communication practice for seniors? Mobile Media & Communication September 2013 1: 285-298, doi:10.1177/2050157913493624

To read the abstract, you can follow this link. You can also check the journal’s website here.